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Ouvert ce mercredi 29 septembre, le procès du ministère public contre deux déplacés internes dans l’affaire sexe contre nourriture à Kongoussi a de nouveau été ajourné après un cours de droit entre le président du tribunal et le procureur à propos «des dossiers en instruction» a indiqué l’Agence d’Information du Burkina. Le président du tribunal a demandé au procureur du Faso de lire l’article 524- 4 alinéa 7 du code de procédure pénale à l’ouverture du procès. Chose que le procureur a exécuté. Mais le président du tribunal a rappelé au procureur du Faso qu’il n’a fait que lire l’article 524-3 et non le 524-4. «Monsieur le président, le dossier peut être jugé parce que l’instruction concerne le harcèlement des femmes PDI par le sieur DS. Mais pour ces deux prévenus, ils sont poursuivis pour dénonciation calomnieuse. En enquête préliminaire, ils ont affirmé qu’ils ont menti à la presse. Donc on peut les juger» a martelé le procureur à la fin de sa lecture de la disposition du code pénal qui oblige le tribunal à surseoir au jugement parce que le dossier est en instruction. «Si un dossier est en instruction, on ne peut pas juger ce même dossier avant la fin de l’instruction. Même si les prévenus ont déclaré en enquête préliminaire qu’ils ont menti, l’instruction peut révéler le contraire. Donc on s’en tient à la loi” a répliqué le président du tribunal. Après des échanges, le procureur a fini par se plier à la décision du tribunal. Cependant, la directrice provinciale en charge de l’Action humanitaire du Bam Mme Topan /Bancé Martine a plaidé pour le jugement du dossier. «Nous voulons qu’on juge le dossier parce que c’est la deuxième fois que le dossier va être renvoyé. Ces deux qui sont arrêtés devant vous nous ont confirmé qu’ils ont menti et la publication a posé un préjudice à l’action sociale. Nous voulons que vous jugiez le dossier pour rétablir la vérité devant tout le monde parce que nous avons pris un coup dans cette affaire. Nos locaux ont été utilisés pour nous diffamer. Personne ne nous a approchés pour savoir la vérité. Donc je vous demande de juger le dossier» a-t-elle réagi. À cette dernière, le président du tribunal a expliqué que c’est la loi qui interdit de juger le dossier avant la fin de l’instruction. «La loi est l’expression de la volonté de tous et non la volonté d’un individu » a-t-il indiqué. Le président du tribunal estime par ailleurs que «si l’instruction abouti à un non lieu, les prévenus seront jugé pour dénonciation calomnieuse. Mais si l’instruction confirme les faits, ils ne peuvent pas être jugé parce qu’ils ont dit la vérité».
Une unité militaire en mission de reconnaissance a été la cible d’une attaque à l’engin explosif improvisé mercredi 29 septembre 2021. L’un des véhicules du convoi a en effet sauté sur l’engin au cours de la progression à hauteur de la localité de MENTAO (Province du Soum). On note malheureusement, la mort de cinq (05) militaires et un autre blessé selon un bilan provisoire établi par L'Etat-Major Général des Armées. "Des renforts terrestres et aériens ont immédiatement été mobilisés pour évacuer les victimes et procéder à des opérations de ratissage dans la zone", a-t-il précisé. Le chef d’Etat-Major Général des Armées présente ses sincères condoléances aux familles des disparus et souhaite un prompt rétablissement au blessé. Par ailleurs, il encourage l’ensemble des unités engagées à maintenir leurs efforts, indispensables pour assurer la protection des populations et leurs biens. (Image archive)
Les Forces Armées Nationales (FAN) ont mené au cours de la semaine du 13 au 19 septembre 2021, une série d’opérations de sécurisation du territoire national à travers les activités les Groupements de Forces. Selon le rapport hebdomadaire, une action coordonnée le 19 septembre entre des unités du détachement militaire de Tinakoff et l’Armée de l’Air a permis de neutraliser plusieurs terroristes entre Beldiabe et Darkoye (Province de l’Oudalan). Des moyens roulants, du carburant et plusieurs autres matériels ont également été récupérés et aucune perte n’a été enregistrée dans les rangs de l’armée. Le bilan révèle que deux engins explosifs improvisés découverts dans une localité du centre-nord grâce aux populations civiles ont été détruits par une unité d’intervention de Ouahigouya. Les FAN ont procédé également à des activités de soutien au développement au profit des structures de l’Etat, de structures privées, de sécurisation de marchés et de lieux de cultes ainsi que des activités au profit des populations. Elles ont assuré par voie aérienne le transport de personnels médicaux civils au Sahel pour apporter une assistance médicale au personnes déplacées internes. (Image archive)
Un jeune berger a été tué dimanche 05 septembre par un agriculteur à Boudieri. Ce dernier a passé l’arme à gauche sous les coups du père de sa victime. Selon Sidwaya, le meurtrier de l'adolescent était en cavale suite à son crime. Il s’est cependant présenté à la brigade de gendarmerie de Kantchari avec un « doigt coupé et très ensanglanté » ce mardi 07 septembre. Il a accusé la famille de sa victime de l’avoir attaqué. Conduit au Centre médical de Kantchari, c’est sur place que le père du jeunet l’aurait « assommé de coups mortels » avant de s’enfuir. D’après certains témoins qui se sont confiés à l’AIB, un problème foncier divisait les deux familles depuis longtemps et c’est suite à la présence du troupeau du jeune berger sur ses terres, que l’agriculteur l’aurait abattu.
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