L'Assemblée nationale du Bénin a voté en faveur de la modification de la loi sur la santé sexuelle et la reproduction ce jeudi 21 octobre 2021. A présent, l’interruption volontaire de la grossesse (IVG) jusqu’à douze semaines est légal.
A en croire la déclaration de presse du ministère de la Santé Benjamin HOUNKPATIN, cette initiative a été entreprise face aux « statistiques alarmantes » faisant cas de plus de 200 femmes mortes chaque année des suites d’avortements compliqués et non sécurisés. « Pour le Gouvernement, il est nécessaire d’en arriver là si l’on veut arrêter le carnage en cours actuellement », a déclaré le ministre de la Santé.
Plusieurs voix se sont élevées contre ce vote notamment, celle de la Conférence épiscopale du Bénin. Dans un communiqué rendu public ce mardi, elle a encouragé les députés à dire « non » à cet « acte inhumain ».
Le ministre de la Santé a tenu à rappeler aux détracteurs de cette loi que "l'acte qui est posé doit être perçu comme une mesure de santé publique dont l'unique objectif est de sauver des vies humaines.