Une équipe de WAT FM et 3TV a suivi ce mercredi 12 mai, l'opération de lutte contre la vente d'animaux et de volailles hors des marchés à bétail, menée par la police municipale de Ouagadougou. Ouaga 2000, Bonheur-ville,... ces quartiers ont été passés au peigne fin par les agents de la police qui ont saisi des volailles dans des endroits "non autorisés". Une fois en face d'un vendeur spontané, les agents procèdent à la vérification des documents d'autorisation de vente comme cela été le cas avec une vendeuse situé dans espace vide de Bonheur-ville qui avait tous ses documents au complet. Mais la police municipale se veut claire : "Il ne s'agit pas seulement d'avoir le document, vous devez aussi respecter toutes les conditions fixées dans cette l'autorisation". Après ces quartiers, le cap est mis sur l'avenue Jean-Pierre Guingané à Cissin. Sur le chemin, se trouve un récidiviste et pas des moindres. Il s'agit du vieux Rasmané âgé d'une soixantaine d'années dont la photo le présentant assis à même le sol, a fait l'objet d'une vive polémique sur les réseaux sociaux. L'intéressé reconnaît avoir été sensibilisé hier. Il précise également que sa marchandise n'avait pas été saisie par la police. Mais à la question de savoir pourquoi il est toujours sur les lieux , le vieux Rasmané répond : "Je n'ai pas de moyen de déplacement pour retourner, je viens de Sapouy et j'ai même dormi dehors. Je suis revenu parce que c'est difficile de vendre au marché. Ceux qui vendent au marché sont ceux à qui nous vendons les poulet en gros. Mais comme c'est la loi, je n'y peux rien." Pour la police municipale, il faut faire respecter tout simplement la loi :" l'arrêté n°2020-163/CO/M/DAJC du 22 Juillet 2020 portant interdiction de vente d'animaux et de volaille en dehors des marchés à bétail et dans les espaces autorisés dans la commune de Ouagadougou."